ENQUÊTES A DEUX VITESSES
Sur cette photo diffusée par la préfecture de police de Paris, un enquêteur de la Police Judiciaire « prélève » un autocollant sur une vitrine pour trouver des traces d’ADN et d’empreintes. Ce qui veut dire qu’en un an, la police française :
• N’a pas retrouvé les responsables de la mort de Zineb Redouane ni de Steve Maia Caniço
• N’a pas identifié un seul des tireurs qui ont éborgné et défiguré des centaines de manifestants
• N’a pas retrouvé le coffre de Benalla
• N’a pas retrouvé de fraudeurs fiscaux ni de patrons voyous
Mais des moyens scientifiques de pointe et des milliers d’euros sont mis en œuvre pour retrouver un colleur d’autocollant !
Ce régime est une dystopie ridicule….
Nous posons donc ici quelques questions à la vue de cette image sidérante :
• Si les empreintes « matchent » que vont ils faire ? Une perquisition et un procès pour collage d’autocollant ?
• Le collage d’autocollant est-il un délit inscrit dans le code pénal ?
• Quel est l’intérêt d’une enquête aussi démesurée, puisque ce sticker a pu être touché par des dizaines de personnes avant d’être collé ?
• Comment est-il possible d’entendre des syndicalistes policiers geindre sur le « manque de moyens » des forces de l’ordre alors que l’Etat met des milliers d’euros pour retrouver un colleur ?
• Comment va Xavier Dupont de Ligonnès ?
Avis aux juristes et au journalistes honnêtes !
Tout aussi ridicule et inquiétant : dans le même publi-reportage, la préfecture de police montre une enquêtrice prélever ce qui ressemble à un flacon de sérum physiologique.
Bientôt des moyens anti-terroristes pour s’être rincé les yeux ?